Les avions Boeing permettent aux pilotes une plus grande liberté de manœuvre, sans les restrictions de la "protection d'enveloppe de vol" que l'on trouve chez Airbus.
Les pilotes peuvent donc incliner l'avion fortement sur les côtés ou le faire monter brusquement.
C'est comme si on te donnait un assistant de conduite (ADAS) très permissif dans ta voiture, qui te laisse prendre des virages serrés et accélérer brutalement.
Pour les pilotes, cette liberté peut rendre le vol plus excitant et donner une sensation de contrôle total.
Cependant, cette flexibilité comporte des risques : les statistiques montrent que les avions Boeing ont environ 1,7 fois plus d'incidents de sécurité (NSTB) que leurs homologues plus restrictifs, ce qui suggère que cette liberté peut mener à des erreurs de pilotage dangereuses.
Airbus empêche les pilotes de faire des erreurs grossières grâce à des systèmes automatiques qui prennent le relais, Airbus réduit significativement le nombre d'incidents de sécurité.
L'assistant de conduite d'Airbus fait un meilleur boulot pour éviter les accidents, en intervenant automatiquement pour corriger les erreurs avant qu'elles ne deviennent dangereuses.
Pour ceux qui privilégient la sécurité avant tout (comme en informatique), Airbus est donc le meilleur choix.
Ce principe me rappelle un bug d'iOS, pour lequel des suites spécifiques d'Emojis envoyées par iMessage faisaient planter le téléphone. Il essayait de combiner ces Emojis ensemble, jusqu'au crash. À défaut d'avoir été testées, ces suites étaient pourtant autorisées. Un bel exemple de contraintes non placées en amont.
Et vous, quelles sont vos retours d'expérience concernant l'application de ce principe ?